Musique et musicologie

MUSIQUE ET MUSICOLOGIE

Directeur Pierre Fargeton

La collection « Musique et Musicologie » présente à la fois des éditions de textes musicaux et des études couvrant l’ensemble du champ disciplinaire musicologique, de la Renaissance à nos jours, de l’ethnomusicologie aux musiques numériques. Elle comprend des études monographiques ainsi que des ouvrages collectifs. Les approches peuvent être esthétiques, historiques ou analytiques mais également sociologiques ou anthropologiques. Elles concernent aussi bien les répertoires, les pratiques que les typologies. Elles s'intéressent aux relations de la musique aux autres arts, aux transferts culturels, à l'histoire des représentations, à la diffusion et à la réception de la musique. Cette collection s’adresse aux mélomanes, aux musiciens et aux musicologues.

Composition, technologies et nouveaux agencements des catégories musicales

Vincent-Raphaël Carinola


© PUSE, 2022
Les transformations induites par les technologies électroacoustiques et numériques ont eu comme conséquence l’éclatement des catégories musicales traditionnelles – la partition, l’instrument, l’interprète – en une riche diversité d’objets techniques dont la mise en relation est une forme d’écriture. Chaque œuvre apparaît alors comme un agencement original de ces catégories, comme une « concrétisation », pour reprendre un terme de Gilbert Simondon, de leurs fonctions dans une pluralité de techniques, de corps et d’objets. Cet ouvrage décrit, dans un langage abordable pour le non-spécialiste, la nature de ces transformations et permet ainsi d’observer de près le métier du compositeur d’aujourd’hui et la formidable variété dans la création musicale contemporaine. En s’appuyant sur des nombreux exemples illustrés, il propose aussi un important appareil conceptuel qui intéressera également les chercheurs et les étudiants en musicologie, esthétique et art.

Table des matières

ISBN 978-2-86272-766-0
Format 15x21 cm – 336 pages
Prix 22 €
Disponible en librairies ou par correspondance

Publié le 21 juin 2022

Provence et Languedoc à l’opéra en France au XIXᵉ siècle : cultures et  représentationsActes du colloque de l’Opéra de Saint-Étienne et de l’Institut Européen Séguier (2014)

Jean-Christophe Branger et Sabine Teulon Lardic (dir.)


© PUSE, 2017.
« Il faut méditerraniser la musique. » Lorsque Nietzche exhorte ses contemporains à se détacher de Wagner en 1888, Carmen et Bizet restent ses modèles absolus. Mais le philosophe vante avant tout les bienfaits du Midi auxquels de nombreux compositeurs sont également sensibles en fêtant, plus particulièrement au tournant des XIXe et XXe siècles, deux régions : la Provence et le Languedoc.
Fruit d’un colloque qui s’est tenu à Saint-Étienne puis à Nîmes, cette publication étudie la présence et la représentation de cette double influence dans la conception et la réalisation d’ouvrages lyriques français, désormais plus ou moins connus. Dans le sillage du félibrige, incarné par Mistral, mais aussi du réalisme littéraire et pictural, ces œuvres tracent les contours d’un espace-temps mettant en récit et en scène l’histoire nationale et régionale.

Table des matières

ISBN 978-2-86272-693-9
Format 15x21 cm – 408 pages
Prix 22 €
Disponible en librairies ou par correspondance

Publié le 15 juin 2017

Les comédies de Shakespeare à l’opéra (XIXᵉ-XXIᵉ siècles)

Gaëlle Loisel et Alban Ramaut (dir.)


© PUSE, 2017.
La dimension fantaisiste et souvent transgressive de la comédie shakespearienne représente en soi un véritable défi pour les compositeurs. La vivacité du rythme dramatique, la versatilité et le foisonnement de l’action, la variété des tons s’accommodent en effet difficilement des contraintes génériques et matérielles de l’opéra. Mais c’est précisément le caractère protéiforme de la comédie shakespearienne qui fait d’elle un espace d’expérimentation privilégié pour le musicien.

 

 

Table des matières

ISBN 978-2-86272-687-8
Format 15x21 cm – 360 pages
Prix 22 €
Disponible en librairies ou par correspondance

Publié le 3 janvier 2017

Massenet et l’Opéra-Comique

Jean-Christophe Branger et Agnès Terrier (dir.)
Préface de Jérôme Deschamps


© PUSE, 2015.
Massenet, dont le buste trône en haut de l’escalier d’honneur de l’Opéra-Comique, est mort en 1912. Au pied du même escalier, sa Manon accueille les spectateurs, car, avec Carmen, elle représente l’un des deux piliers de ce théâtre : en 1884, Massenet, alors âgé de 42 ans, contribue de façon décisive à moderniser le genre de l’opéra-comique tout en rendant hommage à ses origines. Puis, après avoir popularisé dans le monde entier l’esprit de la salle Favart, il donne à son théâtre de prédilection la création ou la première parisienne de ses principaux ouvrages (Werther, Le Portrait de Manon, Grisélidis, Le Jongleur de Notre-Dame, Chérubin, Thérèse, etc.) ou ballets (Cigale, Les Rosati). Aussi l’Opéra-Comique lui a-t-il rendu hommage à l’occasion du centenaire de sa mort en proposant diverses manifestations parmi lesquelles une journée d’études dont le présent volume rassemble les actes. Des chercheurs d’horizons divers étudient des aspects aussi précis que complémentaires et jusque-là peu abordés, d’une production multiforme, touchant aussi bien aux œuvres elles-mêmes, des plus célèbres (Manon, Werther) à d’autres moins connues (La Grand’Tante, Visions..., Cigale), qu’à certains de leurs aspects périphériques, comme l’interprétation (Lucien Fugère, Léon Beyle), la mise en scène ou l’iconographie qui les accompagnent (affiches et partitions).
Actes de la journée d’études du 8 décembre 2012, Opéra Comique.

Table des matières

ISBN 978-2-86272-667-0
Format 15x21 cm – 256 pages
Prix 25 €
Disponible en librairies ou par correspondance

Publié le 10 avril 2015

D’un Orphée, l’autre1762-1859… Métamorphose d’un mythe

Alban Ramaut et Pierre Saby (dir.)


© PUSE, 2015.
Quatorze chercheurs, spécialistes d’arts, de littérature ou d’histoire interrogent les métamorphoses du mythe d’Orphée en France, au long de près d’une centaine d’années, et au-delà : des créations, viennoise puis parisienne (1762 ; 1774), du chef-d’œuvre de Gluck, à la reprise qu’en fit Berlioz (1859), ou même à la lecture que fit du mythe, au XXe siècle, le musicien-explorateur Pierre Schaeffer.
Jusque dans les années de la Restauration, l’art du musicien viennois – l’« Orphée allemand » – joua son rôle de référence majeure dans le domaine de l’art lyrique. L’opéra d’Orphée fut ensuite, pendant quelques décennies, beaucoup moins présent à la scène ; cette « nuit d’Orphée », peut-être, constituait le prélude nécessaire à la renaissance de l’œuvre-phénix en 1859, Pauline Viardot tenant le rôle-titre. En un fascinant jeu de doubles et d’oppositions – intelligibilité de la forme articulée et sensible évidence de la couleur, dialectique expressive du vocal et de l’instrumental, dualité sexuée de la distribution vocale du rôle titre – d’un Orphée, l’autre, le chef-d’œuvre semble anticiper le nietzschéen « éternel retour du même ».
Advient ainsi une métamorphose du mythe ancien, dont hérite l’ère contemporaine naissante. L’impassibilité olympienne, l’héroïsme hiératique de l’Orphée néoclassique ne survivent pas à l’essor du XIXe siècle, mais la vision plus humaine qui peut alors se dessiner célèbre bien toujours le même don suprême que le demi-dieu fit à l’homme : la poésie.

Table des matières

ISBN 978-2-86272-659-5
Format 15x21 cm – 360 pages
Prix 25 €
Disponible en librairies ou par correspondance

Publié le 8 janvier 2015

Dire/Chanter : passages

Anne Damon-Guillot et Béatrice Ramaut-Chevassus (dir.)


© PUSE, 2014.
Ce livre interroge les passages entre dire et chanter, leurs usages, leurs contraintes, les multiples façons dont ils sont nommés et mis en œuvre, leurs enjeux esthétiques, poétiques, dramaturgiques ou anthropologiques. Il rassemble dix-sept essais comme autant d’études de cas, autour de quatre axes : « Le chant des mots » ; « Représentations de la parole et enjeux dramaturgiques » ; « Du souffle au cri » ; « Voix plurielles et identité ».
De multiples états du dit/chanté sont abordés : des manifestations du parlé sur la scène de l’opéra au XIXe siècle au retour actuel de la mélodie parlante orchestrale, des formes vocales exploratoires des années soixante aux modes du chant en poésie, de l’extra-vocalité provocatrice des XXe et XIXe siècles aux musiques rituelles où il n’est plus seulement question de chanter mais aussi de servir avec sa voix. L’ouvrage tient ensemble musicologie, ethnomusicologie et poétique. Il rend compte de structures, de pratiques et de typologies.
Les œuvres étudiées sont entre autres celles de Bernd Aloïs Zimmermann, Jonathan Harvey, Paul Valéry, Jules Massenet, Alban Berg, Claude Debussy, Manuel de Falla, Francis Poulenc, Jean Cocteau, les Beatles, les Pink Floyd, les Who, Helmut Lachenman, Yoshihisa Taïra, Jean-Christophe Marti, Franz Koglmann et aussi des chants liturgiques coptes de Haute-Égypte, de l’Église apostolique arménienne d’Istanbul ou encore la musique carnatique d’Inde du Sud.

Table des matières

ISBN 978-2-86272-651-9
Format 15x21 cm – 352 pages
Prix 25 €
Disponible en librairies ou par correspondance

Publié le 19 juin 2014

Massenet aujourd’hui : héritage et postéritéLes Cahiers de l’Esplanade N°8

Jean-Christophe Branger et Vincent Giroud (dir.)


© PUSE, 2014.
L’année 2012 a marqué le centenaire de la mort de Massenet, décédé le 13 août 1912. Plutôt que de revenir sur les étapes de sa carrière ou sur l’évolution de l’opéra français au cours des quelque 45 ans qu’elle a duré, plusieurs chercheurs ont saisi cette occasion pour s’interroger sur la postérité d’une œuvre dont on peut dire, paradoxalement, qu’elle a suscité des débats – voire parfois un rejet – à la mesure du succès qu’elle avait rencontré du vivant de son auteur.
Le présent volume, fruit d’un colloque international qui s’est tenu à l’Opéra Théâtre de Saint-Étienne lors de la XIe biennale Massenet, est donc consacré entièrement à Massenet, mais vu dans la perspective du souvenir qu’il a laissé, notamment à ses élèves ; de la nature de son influence sur des compositeurs aussi variés que Debussy, Hahn, Puccini ou Messiaen, sans oublier les musiciens d’aujourd’hui ; de la fortune théâtrale de ses ouvrages, tant du point de vue des directeurs de théâtre que de celui des metteurs en scène ; enfin de l’histoire de l’interprétation de Massenet depuis un siècle (Georges Thill, Richard Bonynge ou Joan Sutherland).
Le livre comporte un préambule de Philippe Fénelon et un CD d’enregistrements

Table des matières

ISBN 978-2-86272-654-0
Format 15x21 cm – 506 pages + CD
Prix 30 €
Disponible en librairies ou par correspondance

Publié le 18 septembre 2014

Gustave Charpentier et son temps

Jean-Christophe Branger et Michela Niccolai (dir.)


© PUSE, 2013.
L’ouvrage rassemble huit contributions de musicologues, centrées sur la personnalité et l’œuvre de Gustave Charpentier (1860-1956) que l’on associe encore trop souvent à un seul ouvrage, Louise, opéra créé avec succès à l’Opéra-Comique en 1900. Précédées d’une préface de Catherine Massip, directrice honoraire du département de la Musique (BnF), et d’un préambule du compositeur Gérard Condé, ces contributions sont rédigées dans des perspectives originales, car, outre Louise, elles étudient des œuvres moins connues du compositeur – la cantate Didon, les deux envois de Rome, les mélodies –, mais aussi ses relations avec d’autres personnalités emblématiques de la musique française (Berlioz) ou ses contemporains (Massenet, Hahn et Bruneau) ainsi que la fonction sociale de sa pensée créatrice et musicale. Le portrait alors dessiné est celui d’un compositeur qui, pour reprendre ses propres termes, a consacré son existence à l’« Art et à la Beauté ».

Table des matières

ISBN 978-2-86272-642-7
Format 15x21 cm – 312 pages
Prix 25 €
Disponible en librairies ou par correspondance

Publié le 16 décembre 2013

La Spatialisation des musiques électroacoustiques

Laurent Pottier (dir.)


© PUSE, 2012.
L’espace est un paramètre clé au XXe siècle en musique et particulièrement en ce qui concerne les musiques diffusées sur des haut-parleurs. Il est maintenant possible de créer des sensations auditives inédites, notamment en multipliant les points de diffusion, avec des cas extrêmes comme les orchestres de haut-parleurs (Acousmoniums) ou l’utilisation de murs de hautparleurs pour la synthèse de front d’ondes (Wave Field Synthesis).
Dans le cas des musiques électroacoustiques, l’exploration de l’espace de diffusion a pris beaucoup d’ampleur. Il s’agit même d’une discipline, la « spatialisation du son », qui est enseignée dans de nombreux conservatoires, en France comme à l’étranger.
Cet ouvrage est consacré à l’étude de la spatialisation du son en laissant principalement la parole à des musiciens qui parlent de leurs expériences et des outils qu’ils utilisent. Leurs esthétiques et leurs expériences sont variées et complémentaires, permettant d’alimenter plusieurs points de vue sur le thème de la spatialisation des musiques électroacoustiques.
Nous présentons les réflexions à la fois de jeunes compositeurs et chercheurs comme Pierre-Yves Macé ou Marije Baalman dont les musiques sont résolument nouvelles dans leur approche du matériau et de l’écoute, tandis que d’autres auteurs sont des compositeurs confirmés, avec une production musicale abondante comme Annette Vande Gorne, Jean-François Minjard ou Pierre-Alain Jaffrennou. Ce livre a été écrit à la suite d’un colloque qui s’est tenu en avril 2008 à Saint-Étienne, organisé par le CIEREC, en partenariat avec le Grame (Centre National de Création Musicale à Lyon) et le FIL (Scène de Musiques Actuelles de Saint-Étienne).

Table des matières

ISBN 978-2-86272-606-9
Format 15x21 cm – 224 pages
Prix 24 €
Disponible en librairies ou par correspondance

Publié le 31 mai 2012

Présence du XVIIIᵉ siècle dans l’opéra français du XIXᵉ siècle d’Adam à MassenetLes Cahiers de l’Esplanade N°7

Jean-Christophe Branger et Vincent Giroud (dir.)

✓ Mention au Prix des Muses 2012


© PUSE, 2012.
Du Toréador (1849) d’Adam à la Manon (1884) de Massenet, le XVIIIe siècle a imprégné durablement l’opéra en France au cours du siècle suivant. Fruit d’un colloque international qui s’est tenu à l’Opéra Théâtre de Saint-Étienne en novembre 2009, dans le cadre du Xe festival Massenet, ce volume analyse diverses formes que cette influence a pu prendre dans la conception ou la mise en scène de certaines œuvres plus ou moins connues aujourd’hui : rencontre de Haydn et Porpora sur la scène de l’Opéra-Comique, réactions contrastées chez Berlioz ou culte de Mozart chez Gounod, hommage au théâtre de la Foire dans Le Toréador ou de la Commedia dell’arte dans les opéras-comiques de Poise, thèmes dix-huitiémistes chez Offenbach ou Delibes, parodie de l’Opera seria chez Poniatowski, opéras inspirés par la Révolution française sous la Troisième République, réinvention du personnage de page travesti dans le Chérubin de Massenet, redécouverte de Rameau à l’orée du XXe siècle, les exemples examinés par les historiens et musicologues réunis dans ce livre témoignent d’une fascination qui se perpétue après la première guerre mondiale avec le mouvement néoclassique dans lequel s’engage Stravinsky notamment.

ISBN 978-2-86272-601-4
Format 15x21 cm – 504 pages
Prix 30 €
Disponible en librairies ou par correspondance

Publié le 26 janvier 2012

Musique et chorégraphie en France de Léo Delibes à Florent SchmittLes Cahiers de l’Esplanade N°6

Jean-Christophe Branger (dir.)


© PUSE, 2010.
Dans l’histoire de la danse en France, deux périodes ont véritablement retenu l’attention des chercheurs : la période romantique, dominée par une œuvre phare – Giselle – puis celle des Ballets russes qui s’étend de 1909 aux années vingt, car, entre ces deux moments clefs, l’art chorégraphique aurait été en proie à une profonde inertie.
Fruit de la collaboration entre l’Université Jean Monnet et l’Opéra Théâtre de Saint-Étienne, le présent ouvrage souhaite battre cette idée en brèche. Sept articles – issus d’une journée d’études qui s’est tenue à l’Opéra Théâtre – illustrent des aspects les plus divers de la danse, au tournant des XIXe et XXe siècles, pour attester de la vitalité d’une époque qui a, en définitive, préparé le succès des Ballets russes : création d’œuvres chorégraphiques fondamentales, comme Coppelia et Sylvia de Delibes ou Namouna de Lalo ; présence accrue de la danse au théâtre lyrique avec l’exemple de Massenet ; développement des théâtres secondaires et des genres qui leur sont liés (le ballet populaire des Folies-Bergère) ; intégration des principes wagnériens au ballet (Alfred Bruneau) ; naissance de manifestations originales (Le Couronnement de la Muse de Gustave Charpentier) ; renouvellement de l’interprétation et des genres (Loïe Fuller et la pantomime).
La thématique des actes de la journée d’études s’inscrit dans le programme de recherche du Centre Interdisciplinaire d’Études et de Recherches sur l’Expression Contemporaine (CIEREC) pour le quadriennal 2007-2010 : « Rythmes, corps, espaces ».

Table des matières

ISBN 978-2-86272-542-0
Format 15x21 cm – 280 pages
Prix 25 €
Disponible en librairies ou par correspondance

Publié le 25 mars 2010

Le Calcul de la musiqueComposition, modèles et outils

Laurent Pottier (dir.)


© PUSE, 2009.
Ce livre présente le large champ des possibilités offertes par l’ordinateur pour le calcul de la musique. Il est un point de rencontre de différents chercheurs-musiciens-musicologues qui ont mené une réflexion sur l’origine, le présent et le devenir des applications informatiques dédiées au domaine musical.
Les trois premiers chapitres présentent des recherches en musicologie ayant abouti à des thèses soutenues au début des années 2000 et des travaux plus récents réalisés dans diverses structures. Alexander Mihalic propose une approche historique puis traite de la question des modèles pour la composition et de la notion de la sonification des données – qu’elle soit destinée à la musique ou non. Les concepts de composition assistée par ordinateur (CMAO) et plus précisément l’aide à l’écriture musicale sont présentés par Mikhaïl Malt. Laurent Pottier, quant à lui, expose les différentes pratiques concernant la synthèse des sons et montre comment l’utilisation des outils d’aide à la composition permet un contrôle sophistiqué des paramètres du son.
Cet ouvrage comporte également quatre autres chapitres qui témoignent de concepts importants et de nouvelles manières de faire dans le domaine de la composition. Yann Orlarey montre l’importance de la notion de programmation créative pour les artistes contemporains qui utilisent les outils numériques d’une manière innovante. Denis Lorrain décrit la notion d’interpolation qui peut se prêter à de nombreuses réalisations. Karim Haddad s’intéresse à l’écriture du temps et aux possibilités de la CMAO pour le calcul de structures de représentation rythmique. Moreno Andreatta discute de certains aspects du rapport entre les notions de calcul algébrique et de calcul catégoriel en musique.
Les auteurs étudient différentes démarches compositionnelles et présentent de nombreux exemples musicaux issus, pour la plupart, du répertoire contemporain.

Table des matières

ISBN 978-2-86272-514-7
Format 15x21 cm – 488 pages
Prix 25 €
Disponible en librairies ou par correspondance

Publié le 18 juin 2009

Figures de l’antiquité dans l’opéra françaisDes Troyens de Berlioz à Œdipe d’Enesco - Les Cahiers de l’Esplanade N°5

Jean-Christophe Branger et Vincent Giroud (dir.)

Le présent ouvrage constitue les actes d’un colloque international qui s’est tenu les 9 et 10 novembre 2007 dans le cadre du IXe Festival Massenet organisé par l’Opéra Théâtre de Saint-Étienne, dont l’œuvre maîtresse était Ariane (1906) de Massenet.
Composé sur un livret de Catulle Mendès, d’après le mythe antique, cet opéra inaugure en fait une série d’ouvrages du compositeur fondés sur un sujet antique – Bacchus (1909), Roma (1912) et Cléopâtre (posthume, 1914) – qui, s’ils ne font pas partie de ses opéras les plus connus, n’en constituent pas pour autant des exemples isolés : après avoir été délaissée, l’Antiquité classique, liée depuis toujours à l’opéra, connaît à partir de la fin du XIXe siècle un regain de faveur auprès des compositeurs d’opéra français.
De la Sapho (1851) de Gounod à l’Œdipe (1936) d’Enesco, en passant par Phryné (1893) de Saint-Saëns, Aphrodite (1906) d’Erlanger et Louÿs ou Quo Vadis ! (1909) de Nouguès et Sienkiewicz, nombre d’œuvres, connues ou méconnues, ont puisé leur thème et parfois leur inspiration musicale dans la Grèce ou la Rome antiques, jusqu’à la parodie avec Offenbach.
Les quatorze chapitres de ce volume proposent une réflexion sur les divers aspects et fondements de cette redécouverte qui a peu retenu l’attention des chercheurs.

Table des matières

ISBN 978-2-86272-493-5
Format 15x21 cm – 392 pages
Prix 22 €
Disponible en librairies ou par correspondance

Publié le 30 octobre 2008

Musique et SchèmeEntre percept et concept

Béatrice Ramaut-Chevassus (dir.)


© PUSE, 2007.
Le mot schème est absent de très nombreux dictionnaires de musique ainsi que du vocabulaire courant des musicologues. Il apparaît cependant occasionnellement dans deux domaines liés, celui des formes musicales et celui des échelles. Le schème, dans ces liens avec la musique, recouvre aussi des champs plus énigmatiques. Distinguer le schème du modèle générateur, de l’archétype, de la forme, du patron, de la figure, de la structure, du processus, de la construction formulaire, du système ; cerner la diversité et la complexité des logiques qu’il désigne, tels ont été les enjeux du séminaire du Centre Interdisciplinaire d’Études et de Recherches sur l’Expression Contemporaine (CIEREC) dont ce volume rend en partie compte.
Cependant, il ne se limite strictement ni à la période contemporaine, ni à la musique savante occidentale. Il s’intéresse à des pratiques musicales diverses qui s’avèrent être autant de terrains d’observation de la permanence et de la pertinence du concept de schème : des musiques de traditions orales aux musiques pour lesquelles écrire est synonyme de composer, des musiques pratiquées par des communautés entières aux musiques portées par un seul démiurge.

ISBN 978-2-86272-438-6
Format 15x21 cm – 288 pages
Prix 30 €
Disponible en librairies ou par correspondance

Publié le 5 avril 2007

Opéra et Religion sous la IIIᵉ RépubliqueLes Cahiers de l’Esplanade N°4

Jean-Christophe Branger et Alban Ramaut (dir.)


© PUSE, 2006.
Ce volume rassemble les actes d’un colloque (14 communications) qui s’est tenu à l’Opéra de Saint-Étienne en novembre 2005 dans le cadre du festival Massenet qui donnait notamment des représentations du Jongleur de Notre-Dame de Massenet, où l’expression religieuse – sous des formes multiples – est au cœur non seulement du livret mais aussi de la partition. Cet exemple est loin d’être marginal, car l’opéra, genre profane par excellence, s’est paradoxalement souvent inspiré de thèmes religieux que ce soit de façon ponctuelle, dans une scène, ou bien pour en faire un sujet central. À l’époque de Massenet, compositeur véritablement au centre des études puisque la religion est une source d’inspiration constamment renouvelée dans ses ouvrages, la France connaît des bouleversements politiques et sociaux importants avec notamment la loi instituant la séparation des Églises et de l’État dont on fêtait le centenaire en 2005.
Les travaux des chercheurs, venus de divers horizons géographiques ou scientifiques, ont dès lors porté sur le domaine complexe des relations que le monde de l'opéra entretient avec la question religieuse dans toutes ses dimensions qu’elles soient sociales, politiques, littéraires ou musicales.

ISBN 978-2-86272-436-2
Format 15x21 cm – 352 pages
Prix 23 €
Disponible en librairies ou par correspondance

Publié le 30 novembre 2006

Cantiques spirituelsCharles de Courbes

Édition présentée par Marc Desmet


© PUSE, 2005.
Les Cantiques Spirituels
constituent l'unique recueil musical connu du sieur de Courbes, figure énigmatique de l'entourage de Louis XIII ayant partagé avec de nombreux parlementaires le goût des lettres et de l'érudition. Alors que le titre et la présentation uniforme sous lesquels ils paraissent en 1622 tendent à accréditer l'idée d'une source d'inspiration homogène, on découvre en les parcourant une surprenante diversité de genres et de styles musicaux : hymnes liturgiques, textes bibliques, paraphrases de psaumes, motets se succèdent dans des élaborations musicales de 4 à 8 voix, lesquelles décrivent tout l'éventail compositionnel séparant le contrepoint simple de la plus flamboyante écriture polychorale. Cette édition critique rend pour la première fois accessible l'intégralité des trente-sept compositions, en proposant outre la transcription des textes et de la musique, le fac-simile de la source originale. Une préface permet de mesurer l'importance paradoxale de ce recueil méconnu qui outre de nombreux unica dans l'édition musicale française au XVIIe siècle (dont une polyphonie sur texte grec), présente le seul exemple de creuset ayant rassemblé des compositions propres aux contextes les plus diversifiés de la musique religieuse, depuis la dévotion intimiste des salons précieux jusqu'aux raffinements musicaux de la chapelle royale, en passant par la ferveur ayant caractérisé l'humanisme liturgique de la Contre-Réforme.

ISBN 978-2-86272-353-2
Format 15x21 cm – 368 pages
Prix 30 €
Disponible par correspondance

Publié le 22 août 2005

Le Naturalisme sur la scène lyrique Les Cahiers de l’Esplanade N°3

Jean-Christophe Branger et Alban Ramaut (dir.)


© PUSE, 2005.
Le présent ouvrage rassemble les actes du colloque organisé dans le cadre du 7e Festival Massenet de L’Esplanade Opéra Théâtre de Saint-Étienne, autour des représentations de Sapho de Massenet. Créé en 1897, cet opéra s’inscrit dans la mouvance artistique qui, à partir de la fin des années 1880, réunit sous diverses étiquettes de jeunes compositeurs – Bruneau, Charpentier, Mascagni, Leoncavallo, Puccini... – inspirés par le naturalisme de Zola ou le vérisme de Verga.
Les ouvrages de Bruneau ou de Charpentier sont pourtant désormais à peu près oubliés des théâtres contrairement à ceux des compositeurs italiens – ou d’autres pays – qui se sont maintenus au répertoire. Car il faut comprendre que c’est l’Europe entière qui était soumise à la question que le naturalisme osait adresser à l’esthétique romantique. En effet, que Strauss, que Mahler, que Janávcek se soient intéressés avec succès à cette revendication du réel et d’une nouvelle vérité dramatique n’est pas sans dessiner une étonnante ligne conductrice dont les multiples ramifications illustrent la complexité de la création artistique à la fin du XIXe siècle.
Les vingt communications cherchent ainsi à observer comment la circulation et la transformation de l’idée du naturalisme ont pu s’opérer musicalement de la France vers l’étranger mais aussi de l’étranger vers la France. Comment Paris a pu être un modèle, un sujet d’inspiration, mais aussi le lieu de mises en scène comprises et réellement significatives. Comment enfin, dans le parti pris de vérité, les interprètes ont eu part à la transmission de ces nouveaux rythmes, de ces intonations plus fortes, de cette exaltation autre de la féminité, de la société.

Table des matières

ISBN 978-2-86272-344-0
Format 15x21 cm – 480 pages
Prix 23 €
Disponible en librairies ou par correspondance

Publié le 6 janvier 2005

Composer un opéra aujourd’huiLes Cahiers de l’Esplanade N°2

Béatrice Ramaut-Chevassus (dir.)


© PUSE, 2003.
Les actes de la journée d’étude « Composer un opéra aujourd’hui », qui s’est déroulée lors de la création de l’opéra d’Édouard Lacamp Marianne en mai 2003 à L’Esplanade Opéra Théâtre de Saint-Étienne, rassemblent les propos de cinq musicologues et d’un compositeur abordant certains aspects de la création lyrique actuelle ou récente.
L’opéra n’est pas mort, il reste une tentation permanente pour les compositeurs et s’affirme aujourd’hui comme un médium porteur de nombreux efforts de création. À partir de 1960 et pendant une vingtaine d’années, l’opéra a connu un développement radicalement anti-conformiste. La diversité extrême des partis pris formels mais aussi des esthétiques abolit aujourd’hui encore l’idée d’un genre qui serait clos. L’éventail est large, de l’œuvre la plus hétéroclite, sorte « d’opéra pluraliste », à la revendication d’un opéra divertissant ; de l’opéra d’avant-garde à l’opéra postmoderne.
Opéra radiophonique, action musicale, théâtre musical, opérarap, opératorio, cyber-opéra, opéra proche de la performance, de la comédie musicale... quelles ruptures ou quels liens entretiennent-ils avec les modèles transmis ? En quoi modifient-ils par exemple les rapports au livret, quand celui-ci subsiste, car l’opéra existe aussi sans texte, sans argument et donc sans livret ? Comment en arrive-t-on à une tragédie strictement enclose dans le son ?
L’opéra se fait aussi l’écho des faits et gestes du monde. N’est-il pas la forme scénique qui semble avoir une réelle chance de reproduire et d’évoquer les simultanéités, les confusions, les juxtapositions, les vicissitudes de l’histoire récente ?
L’immense événement qu’est une création se présente comme une grande et super machine au service d’une extraversion, celle des créateurs. Quelle aventure commence alors pour l’auditeur ?
(Journée d’étude organisée par L’Esplanade Opéra Théâtre de Saint-Étienne et le CIEREC, le 13 mai 2003, au Centre de Musique Française de L’Esplanade)

Table des matières

ISBN 978-2-86272-306-8
Format 15x21 cm – 160 pages
Prix 20 €
Disponible par correspondance

Publié le 30 octobre 2003

Le Livret d’opéra au temps de Massenet Les Cahiers de l’Esplanade N°1

Jean-Christophe Branger et Alban Ramaut (dir.)


© PUSE, 2002.
Les actes du colloque « Le Livret d’opéra au temps de Massenet », qui s’est tenu lors du VIe Festival Massenet en novembre 2001, rassemblent les réflexions de treize chercheurs s’interrogeant sur les conditions d'existence et de transformation du livret d'opéra au temps de Massenet.
Depuis Berlioz, qui réfléchit à la pertinence de l’image de l’antiquité virgilienne, revisitée par la poésie de Shakespeare, et s’improvise librettiste de ses Troyens, jusqu’au devenir de Salomé, pièce française d'Oscar Wilde choisie par Strauss comme livret d'un drame musical (Musikdrama), cinquante années de productions dramaturgiques sont abordées dans le foisonnement de leurs diverses directions, de leurs cohérences et de leurs disparités et ramènent le propos soit à Massenet soit à d’autres compositeurs comme Ernest Chausson ou Reynaldo Hahn. Car si l’auteur de Werther perpétue certaines traditions de l’opéra français tout en contribuant à le transformer, la production lyrique française de cette époque témoigne, d’une façon plus générale, d’un éclatement des formes et des sujets, marqué entre autres par l’avènement presque conjoint du Naturalisme et du Symbolisme sur la scène de l’opéra où continuent d’évoluer drames exotiques, mythologiques ou historiques. 
L’attitude des musicologues penchés sur les archives des compositeurs ou sur l’histoire des genres musicaux, des institutions musicales et de leurs avatars, des réactions de la presse puis le regard des spécialistes des études littéraires, surtout attentifs au tracé d’une volonté discursive poétique ou épique comme à la vigueur versifiée ou en prose du verbe se croisent donc ici et se renvoient des analyses plaçant tour à tour la musique comme prioritaire dans le rendu expressif, puis le livret comme vecteur d’une rivalité avec la musique.

ISBN 978-2-86272-258-0
Format 15x21 cm – 368 pages
Prix 23 €
Disponible en librairies ou par correspondance

Publié le 23 octobre 2002

Voir la musique

Daniel Kawka

ISBN 978-2-90155-978-8
Format 15x21 cm – 24 pages
Prix 3,81 €
Disponible par correspondance

Publié le 1 septembre 1989

Souvenirs musicaux et littérairesMenus Faits – Grands Enseignements

Edmond Maurat

ISBN 978-2-90155-979-5
Format 15x21 cm – 190 pages
Prix 9,76 €
Disponible par correspondance

Publié le 1 janvier 1977

Vie de W. A. Mozart précédée du Nécrologe de Schlichtegroll

Franz Xaver Niemetschek
Traduction de Georges Favier

ISBN 978-2-90155-980-1
Format 15x21 cm – 360 pages
Prix 22,87 €
Disponible par correspondance

Publié le 1 janvier 1976

Livres épuisés

  • Francis Poulenc et la Voix. Texte et contexte
    Alban Ramaut (dir.) - 2002
    ISBN 978-2-86272-247-4, coédition Symétrie ISBN 978-2-914373-02-9
    314 pages