Voix d'ailleurs
La collection « Voix d’ailleurs » interroge et donne la parole aux cultures, et en particulier aux littératures, des pays de langue allemande, anglaise, espagnole, italienne et portugaise. Sans contrainte chronologique et sans préjugé méthodologique, cette collection se propose de faire entendre la voix des écrivains, des artistes et des historiens, non seulement de l’Europe occidentale, mais aussi de l’Amérique anglo-saxonne et latine et des pays du Commonwealth.
L’Argument d’autorité
Federico Bravo (dir.)
© PUSE, 2014.De l’autorité parémiologique à l’autorité biblique et de l’historiographie médiévale aux dérives de la parole politique, c’est à un parcours riche et diversifié que le lecteur est convié à travers la pensée de Freud, Descartes, Hegel, Locke ou Perelman, mais aussi à travers l’œuvre de François Villon, Giovan Francesco Loredano, Antonfrancesco Grazzini, Eugenio Trías, Francisco de Quevedo, Pedro Calderón de la Barca, Alphonse X, Lope de Vega, Tomaso Tomasi, Tirso de Molina, Don Juan Manuel, l’Archiprêtre de Hita ou Miguel Delibes. Issu de la réflexion collective menée par une vingtaine d’enseignants-chercheurs d’horizons diversifiés, l’ouvrage propose quatre entrées de lecture : « Faire autorité », « Clouer le bec », « Donner l’exemple », « Jouer des affects ». C’est à la croisée de tous ces regards disciplinaires convergeant sur le même objet d’étude, en ce lieu où la rhétorique et la linguistique rencontrent l’anthropologie de la parole, l’épistémologie sociale, l’histoire des idées, la philosophie ou la psychanalyse, que s’offre l’occasion de repenser – telle est l’ambition du présent ouvrage – l’exercice de la parole dans son rapport singulier à l’autorité.
ISBN 978-2-86272-661-8
Format 16x24 cm – 498 pages
Prix 55 €
Disponible en librairies ou par correspondance
Orientalisme et comparatisme
Yves Clavaron, Émilie Picherot et Zoé Schweitzer (dir.)
© PUSE, 2014.Edward Said, professeur de littérature anglaise et comparée à l’Université Columbia de New York, a refondé l’orientalisme moderne en situant son émergence dans le contexte impérialiste du XIXe siècle, mais selon des coordonnées géographiques et culturelles jugées trop restrictives : le point de vue occidental, limité au Royaume-Uni, à la France et aux États-Unis, sur un Orient circonscrit aux cultures arabo-musulmanes du Proche-Orient.
Mettre en relation les concepts d’orientalisme et de comparatisme conduit à se poser la question des interactions entre les deux champs d’études : en quoi l’orientalisme peut-il faire évoluer l’approche comparatiste ? Dans quelle mesure la méthodologie comparatiste peut-elle informer les études orientalistes ? En élargissant le champ de l’orientalisme de l’Espagne mauresque à la Chine, en passant par le Proche et Moyen-Orient et l’Inde, l’ouvrage se propose d’examiner comment la littérature comparée, discipline souvent inquiète et encline à scruter et questionner ses objets, peut faire « bouger » l’orientalisme que Said présente comme figé et trouver dans ce type d’études un moyen de repenser sa méthodologie à l’ère de la mondialisation, où études postcoloniales et globalization studies nouent de nouveaux rapports entre Orient et Occident.
ISBN 978-2-86272-662-5
Format 16x24 cm – 172 pages
Prix 22 €
Disponible en librairies ou par correspondance
L’Étrangeté des langues
Yves Clavaron, Jérôme Dutel et Clément Levy (dir.)
© PUSE, 2011.Le volume « L’Étrangeté des langues » s’inscrit dans l’imaginaire du mythe de Babel, où Dieu répond à la tour que dressent les hommes par la confusion des langues qu’il « brouille » et par la dispersion des hommes à la surface de la terre. À travers un corpus francophone, anglophone et lusophone, l’ouvrage s’attache à analyser les modalités littéraires et linguistiques de la confrontation de deux langues ou plus dans des œuvres bi ou plurilingues.
Dans une perspective à la fois diachronique et synchronique, l’ouvrage tente de recenser toute la variété de l’étrangeté produite par des langues en contact, mélangées ou inventées, et relevant de genres littéraires divers (roman, science-fiction, heroic fantasy...).
ISBN 978-2-86272-588-8
Format 16x24 cm – 352 pages
Prix 34 €
Disponible par correspondance
Amphitryon ou la question de l’Autre
Anne-Claire Huby-Gilson et Jean-Charles Margotton (dir.)
© PUSE, 2010.L’altérité, le dédoublement, l’identité troublée, voilà le thème étudié ici dans les principales versions de la comédie Amphitryon, depuis la pièce canonique de Plaute jusqu’à la version allemande moderne de Peter Hacks, en passant par Camões, Rotrou, Molière, Dryden, Kleist, Giraudoux et Georg Kaiser. Un détour par les légendes médiévales permet de voir comment le mythe d’Amphitryon et celui, connexe, d’Hercule ont pu être présents dans le récit de la naissance merveilleuse du roi breton Arthur. L’évocation, enfin, du roman contemporain du Mexicain Ignacio Padilla montre la persistance de l’intérêt littéraire pour le mythe. Un travail interdisciplinaire, donc, et un exemple particulièrement frappant de ce qu’on a pu appeler la mythocritique.
ISBN 978-2-86272-556-7
Format 16x24 cm – 216 pages
Prix 19 €
Disponible en librairies ou par correspondance
E.M. Forster et l’étrange étranger
Yves Clavaron (dir.)
© PUSE, 2010.La notion d’étrangeté comporte deux significations majeures. Elle désigne une différence située au-delà des frontières, nationales ou régionales, un étranger dont le degré de xénité est plus ou moins fort, mais aussi une altérité qui surprend et dérange parce que ressentie comme insolite, bizarre, excentrique ou anormale. Un processus social et culturel exclut l’Autre, celui qui est étranger au groupe, le relègue aux marges, dans la mesure où une différence rebelle à toute compréhension le désigne comme inassimilable. Les deux dimensions finissent par se réunir car l’étranger est souvent perçu comme étrange, a fortiori dans les littératures en rapport avec l’exotisme. Qu’en est-il dans une œuvre aussi polymorphe que celle d’E. M. Forster ?
Le volume se propose de répondre à cette question en se fondant sur diverses approches méthodologiques (anthropologique, esthétique, phénoménologique...) et en pratiquant une analyse des fonctionnements de l’étrangeté à partir de la variété des genres littéraires qui composent l’œuvre d’E. M. Forster (roman, nouvelle, essai et même livret d’opéra).
ISBN 978-2-86272-547-5
Format 16x24 cm – 176 pages
Prix 21 €
Disponible par correspondance
Le Mezzogiorno des écrivains européens Europeans Writing The Mezzogiorno
Béatrice Bijon, Yves Clavaron et Bernard Dieterle (dir.)
Qu’est-ce que le Mezzogiorno ? Le découpage officiel opéré par la loi du 10 août 1950 n’apporte qu’une réponse administrative, et peut-être économique. Les nostalgiques préfèreront parler du Royaume des Deux-Siciles... Néanmoins la perception littéraire et artistique ne saurait s’assujettir aux repères politiques et les limites du Mezzogiorno demeurent fluctuentes. Nombreux sont les voyageurs qui ne sont pas allés plus au sud que Rome, s’arrêtant à ce qui fut longtemps considéré comme la frontière de la civilisation. Pour Dominique Fernandez, la frontière décisive se situe à Terracine, aux confins du Royaume de Naples, mais l’option la plus courante est de prendre Naples comme point ultime, au-delà duquel commence un autre monde, même si d’aucuns repoussent cette limite jusqu’à Paestum, terme méridional du voyage pour la plupart des étrangers et « fin » de l’Italie. Le Mezzogiorno a été longtemps perçu (et par les Italiens eux-mêmes) comme une région-limite, où l’altérité culturelle était bien plus sensible que dans le reste de la péninsule.
ISBN 978-2-86272-430-0
Format 16x24 cm – 296 pages
Prix 35 €
Disponible en librairies ou par correspondance
La Mémoire des villes/The Memory of cities
Yves Clavaron et Bernard Dieterle (dir.)
Les villes sont des haut-lieux de la mémoire. Elle a son versant officiel (celui de l'auto-représentation) constitué par des bâtiments publics et de monuments. Et puis il y a tout le reste, un ensemble peu programmatique de signes ou de traces, souvent de nature plus discrète et plus fugitive, offerts au décryptage des artistes et des auteurs. Et tant que dépositaires de ces divers codes historiques, les villes sont aussi des espaces de prédilection pour le travail de la mémoire subjective, elles suscitent des textes (et des images), invitent à se souvenir, à découvrir et à construire le passé.
Ouvrage publié avec le concours du CNL et de la Région Rhône-Alpes.
ISBN 978-2-86272-275-7
Format 16x24 cm – 424 pages
Prix 25 €
Disponible en librairies ou par correspondance
Figures de l’exclu
Jacqueline Sessa (dir.)
D’Adam et Ève chassés du Paradis terrestre à Job, abandonné des siens, les mythes bibliques inaugurent une longue liste de vagabonds, apatrides, maudits de toutes sortes, qui peuplent les littératures européennes et américaines, tandis que les exils de la faim ou de la politique font surgir de nouveaux profils d’exclus : hispaniques du barrio, Noirs des grandes métropoles occidentales... Tous trouvent une existence littéraire par le biais de la création poétique.
ISBN 978-2-86272-173-6
Format 16x24 cm – 388 pages
Prix 22,87 €
Disponible par correspondance
Partir/Revenir
Frédéric Regard, Jacqueline Sessa et Jacques Soubeyroux (dir.)
La dyade Partir/Revenir est-elle un schéma linéaire induisant un rapport d'inclusion ou d'exclusion ? Ou bien un schéma narratif mettant en jeu la place du moi dans le monde et débouchant sur une possible périodisation des formes et des genres ? Ou encore une matrice d'attente inscrite dans le texte sous la forme d'une absence ? Quelle est la portée sociologique, philosophique, symbolique du départ et du retour au théâtre et dans le roman ?
ISBN 978-2-86272-159-0
Format 16x24 cm – 256 pages
Prix 22,87 €
Disponible par correspondance
Le Cours du temps
Jacqueline Sessa (dir.)
Faisant suite à Corps en mouvement, ce volume réunit des études sur la notion de progrès, au sens étymologique du terme. Une étude cognitive du lexique du temps précède des articles sur différentes expressions littéraires de l’évolution réelle ou virtuelle des sociétés et des individus ou sur la paralysie inhérente à certaines époques.
ISBN 978-2-86272-154-5
Format 16x24 cm – 144 pages
Prix 21,34 €
Disponible par correspondance
Corps en mouvement
Alain Vaillant (dir.)
Que faire d'un homme qui marche ? Comment comprendre par la pensée, exprimer par la parole ce mouvement non finalisé, grâce auquel la conscience incorporée de la personne éprouve à la fois sa disponibilité au monde et sa liberté agissante ?
Il n'est pas d'autre mouvement humain qui offre un tel degré d'indétermination. Aussi la littérature dissémine-t-elle les personnages de marcheur comme autant de figures idéales, hésitant entre deux modes de relation au monde : l'un est voluptueux et esthétique, l'homme - flâneur ou promeneur - éprouvant sa joie de participer à l'harmonie générale ; l'autre est à la fois insatisfaction de soi et désir de découverte.
Car entre l'écrivain et le marcheur, il y a bien plus qu'un jeu d'analogie. À cause du développement des différents médias, le XIXe siècle rationalise la communication linguistique comme il aménage la circulation des corps ; il facilite mais en menace la singularité. La Littérature devient au discours ce que la marche est à la mécanique corporelle : désir d'action, également préservé de l'immobilité stérile et des gestes utiles.
ISBN 978-2-86272-093-7
Format 16x24 cm – 262 pages
Prix 21,34 €
Disponible par correspondance
Livres épuisés
- Métissages littéraires
Yves Clavaron et Bernard Dieterle (dir.) – 2005
ISBN 978-2-86272-378-5
544 pages
Papes et PapautéRespect et contestation d’une autorité bifrons
Agnès Morini (dir.)
© PUSE, 2013.Si l’on se penche sur les phénomènes de contestation de l’autorité politique par la littérature ou les arts qui constitue un axe de recherche majeur du Laboratoire aux travaux duquel contribue ce volume, il appert que, dans bien des pays d’Europe, l’autorité politique s’est identifiée avec celle du Monarque, alors qu’en Italie, cas exceptionnel — et pour cause, puisque le siège de la papauté y est implanté depuis deux millénaires sans autre interruption que le demi-siècle avignonnais —, c’est la papauté qui s’est constituée en pouvoir politique, se revendiquant d’une double autorité, spirituelle et morale, et s’incarnant en un véritable organisme étatique. Le pape et la papauté représentent à leur tour deux « incarnations » de l’autorité : l’une institutionnelle (le gouvernement ecclésiastique), l’autre individuelle (le souverain pontife comme successeur de Pierre investi d’une mission de divine inspiration et exerçant à ce titre une autorité suprême). C’est en tout cas une spécificité italienne que d’être, par tant, un pays à la fois laïc et non-laïc, dans lequel la figure du Pape remplace celle du Roi, suscitant, depuis son affirmation comme telle, polémiques et défenses de l’Institution ecclésiale autant que de papes en particulier. De fait, l’affirmation de la primauté spirituelle et temporelle du pape sur le monde médiéval chrétien présente, in nuce, les failles juridiques et morales qui légitiment l’expression immédiate d’opposants à cette hégémonie, aussi les vingt études regroupées dans ce volume illustrent-elles à la fois l’ancrage et la permanence d’une tradition historique, artistique, littéraire... la remise en cause en quelque sorte « chronique » du pouvoir du pape et de l’Église du XIe siècle à nos jours. Chacune d’elles montre par ailleurs, en creux ou explicitement, selon les cas, l’idéal d’une Église, d’une papauté et de papes, que leurs partisans comme leurs opposants eussent voulus au-dessus des intérêts matériels et des stratégies de pouvoir, tous se présentant en mal d’une autorité morale incontestable et littéralement incomparable (celle des « Princes » telle qu’elle ressort de ces travaux n’échappant pas non plus à une sévère critique). Dans le balayage temporel et thématique qu’elles effectuent, ces études, du même coup, rendent compte du paradoxe proprement italien d’une tension ancestrale et originale entre la religion de la politique et la politique de la religion.
ISBN 978-2-86272-648-9
Format numérique – 450 pages
Prix 20 €
Epub disponible ici
Lieux bizarres
Agnès Morini (dir.)
Parachevant un drôle de parcours, d’Objets étranges (2008) en Curieux personnages (2010), ce volume offre une promenade littéraire et artistique au cœur de Lieux bizarres. Explorant fonds et cadrages de tableaux, décors et scénographies, architectures, jardins, lieux narratifs ou poétiques rêvés, transfigurés et/ou déformés par des regards hallucinés divers, vents, bruits et voix, ombres et autres « signes » d’un réel inquiété et inquiétant, loca amoena ou horrida dans une gamme allant du drame à la caricature, ces travaux enquêtent sur la littérature et l’art comme lieux de manifestation d’une extravagance (au sens étymologique de ce mot) littéraire, morale et/ou sociale, débusquant alors le grottesco, le capriccio ou les bizzarrie et autres variations de la meraviglia. Ils montrent en particulier comment le motif du « lieu bizarre » vient « déranger » l’œuvre, à bel et bien entendre au sens de « la déplacer de l’endroit où elle devrait être », la désacralisant quelque peu au passage. Le résultat est à chaque fois celui d’œuvres fortement hybridées, qu’elles se colorent d’un « fantastique » — auquel on ne les rattache toutefois que par un cousinage d’une proximité variable — où qu’elles jouent la carte du mélange patent de genres multiples, ou encore d’intentions parodiques plus ou moins explicites. Mais au bout du compte, tous « nos » lieux bizarres sont aussi un formidable défi à la norme. Lieux existentiels donc, autant qu’« esthétiques », lieux dont la « géométrie » hors du commun et les lois « excentriques » qu’ils imposent ne laissent pas d’interroger, de sonder, de repenser notre quotidien, dans ses infinies réalités, dans ses infinies possibilités, de le recréer et le sublimer dans cet autre lieu bizarre qu’est la page (la toile, la photo...).
ISBN 978-2-86272-611-3
Format 16x24 cm – 568 pages
Prix 40 €
Disponible par correspondance
Curieux personnages
Agnès Morini (dir.)
Ce volume, le second d’une trilogie sur le thème d’« étrangetés », comprend vingt études explorant des œuvres italiennes comprises entre la toute fin du XVe siècle et la décennie en cours, littéraires, filmiques, picturales et opéristiques.
Elles mettent en question les incidences narratologiques, esthétiques et bien sûr ontologiques de la monstruosité, de l’extravagance, de l’excentricité, de toute forme d’anomalie de personnages qui hantent les textes et les images considérés.
On y croisera forcément, entre Pinocchio et les organes-soldats d’un roman du XVIIe siècle, des anges, des géants, des eunuques, des zombis et des loups-garous, les monstres les plus variés, des êtres hybrides, tantôt drôles, tantôt inquiétants qui, après les « Objets Étranges » précédemment examinés – voir volume publié dans la même collection –, marquent les tentatives, pour le coup troublantes, mais intellectuellement stimulantes, de la part des auteurs convoqués, de mettre en scène, pour mieux la contrôler, leur « curiosité ».
ISBN 978-2-86272-553-6
Format 16x24 cm – 392 pages
Prix 24 €
Disponible en librairies ou par correspondance
Objets étranges
Agnès Morini (dir.)
Les auteurs de ces études, par la rencontre de « drôles d’objets », s’appliquent à mettre en évidence la fonction éminemment révélatrice de ces objets dans la relation de la poésie au monde, dans notre relation aux choses et aux êtres de ce monde, donc. Tous constatent le caractère tout autre qu’accessoire de la présence d’objets curieux ou insolites dans l’art et dans la littérature, laquelle ne tient pas seulement à la recherche de quelque « effet de réel ». Et si certains objets traduisent notre fascination scientifique ou technologique, rendant éventuellement compte de rapports nouveaux de la société au temps ou à l’espace, d’autres s’imposent dans une « apparente insignifiance » que veulent évidemment dépasser ces spéculations. Objets exotiques, rares, extraordinaires, que les arts font entrer dans leur monde intérieur afin d’y recréer l’émerveillement du « dehors ». Objets familiers, mais dont nous n’épuisons jamais la connaissance et dont il faut incessamment traquer le « détail inaperçu ». Objets banals à nos yeux, nouveaux aux yeux d’autrui, qui disent l’altérité et qui construisent un lien de curiosité et de séduction dans la conquête d’un territoire humain encore inexploré. Quand ces objets inquiètent ou révèlent la dimension effrayante du réel, quand ils troublent la relation au monde, mais aussi au texte, quand les mots mêmes se font étranges, leur mise en scène est alors une revanche sur leur pouvoir. En corollaire, le thème du regard, émerveillé ou inquiet, qui est en réalité, plus que l’objet, source du sentiment d’étrange, suscite de profondes interrogations sur la fonction poétique comme « œil » qui figure et transfigure, comme modalité exploratoire littéralement inépuisable du monde. Ajoutons que ces études rassemblent des « objets » littéraires et artistiques italiens qui balaient un large spectre temporel et générique : d’une médiévale et poétique Couronne des mois à divers auteurs du XXe siècle, en passant par un peintre du XVIe ou un homme des Lumières.
ISBN 978-2-86272-497-3
Format 16x24 cm – 336 pages
Prix 30 €
Disponible par correspondance
L’Invective Histoire, formes, stratégies
Agnès Morini (dir.)
L’ouvrage réuni 18 études diachroniques (textes allant du XIIIe au XXe siècle) de l’invective dans le domaine italien, afin de dessiner de manière systématique les contours d’une définition de l’« objet rhétorique » jusqu’à ce jour désigné comme « invective » sans qu’au mot soit associée une réalité littéraire précise.
ISBN 978-2-86272-421-8
Format 16x24 cm – 328 pages
Prix 30 €
Disponible par correspondance
Identité, Langage(s) et Modes de pensée
Agnès Morini (dir.)
Dans le double souci de prolonger une recherche quadriennale précédente qui s’était attachée à réfléchir sur l’écriture de l’Histoire et sur l’écriture de Vies, et de s’inscrire dans une recherche quadriennale nouvelle autour de « Contextes culturels et construction de l’identité », l’équipe du C.E.R.C.L.I. Saint-Étienne propose, avec les seize études rassemblées dans ce volume, un Voyage en Italie à sa manière.
Excursus multiple : interne, c’est-à-dire proposé par les œuvres mêmes explorées et par ce qu’elles restituent des vagabondages, réels ou fictifs, de leurs auteurs ; et externe, car il est aussi le nôtre, promeneurs critiques dans les méandres des pages qu’ils ont « imprimées », sur les traces de vies et de formes dans une tentative de reconstruction d’identités qui nous ramène forcément vers la nôtre. Le premier est aussi et au moins un itinéraire double : temporel d’abord, puisque les auteurs et les œuvres contemplés nous déplacent de la poésie comique médiévale à divers écrits contemporains ; spatial aussi, puisque les auteurs pris en compte incarnent des constructions identitaires confrontées à des destins errants, personnels ou figurés (exil, voyage diplomatique, migration imaginaire de soi, d’un autre, vers un ailleurs géographique, professionnel, sexuel, littéraire aussi) et mises à l’épreuve de milieux divers (urbain ou rural, insulaire, social, linguistique, générique, etc.). Reprenant en outre avec les présents auteurs et quelques-uns de leurs illustres prédécesseurs l’idée que toute construction identitaire est un fait de langage et de récit, cet excursus sera donc aussi un parcours heuristique visant à mettre au jour les modalités esthétiques qui « disent » (« écrivent ») tous ces « autres » à la rencontre desquels nous sommes allés, modalités de saisissement de « je » paradigmatiques qui ébauchent une identité italienne au miroir de laquelle nous mesurer.
ISBN 978-2-86272-336-5
Format 16x24 cm – 344 pages
Prix 23 €
Disponible par correspondance
Dérision et démythification dans la culture italienne
Marie Viallon-Schoneveld (dir.)
Signification et portée de la dérision dans une perspective culturelle, politique, morale ou métaphysique, dans les domaines littéraires ou artistiques du Moyen âge au XXe siècle. On s'attachera avant tout à dégager l'enjeu d'une attitude intellectuelle visant à « démythifier » ou dans le sens le plus large, à démystifier par le rire et le mépris des « idées », des valeurs admises ou leurs représentants ou plus généralement une « conception du monde ou de la vie ».
ISBN 978-2-86272-276-4
Format 16x24 cm – 280 pages
Prix 23 €
Disponible par correspondance
Figure, figuresPortraits de femmes et d’hommes célèbres, ou moins, dans la littérature italienne
Agnès Morini (dir.)
Les 13 études réunies dans ce volume analysent les codes de fictionnalisation propres à chacun des genres auxquels appartiennent les pièces du vaste et riche corpus qu’elles explorent, de personnages à célébrité variable. Dante, Mathilde de Toscane, Nievo et Mathilde Ferrari, Marie Stuart, Wallenstein, Masaniello, Bassani et N. Ginsburg, les courtisans de Bandello, les « Effeminati » de l’opéra vénitien naissant, Casanova et... la vierge Marie !
ISBN 978-2-86272-231-3
Format 16x24 cm – 320 pages
Prix 23 €
Disponible par correspondance
L’Histoire mise en œuvres
Agnès Morini (dir.)
Les auteurs de cet ouvrage se sont interessés à une poétique de l'Histoire, considérant des périodes et des œuvres allant d'une Annonciation de Fra Angelico à divers auteurs ou groupes d'auteurs contemporains - Elsa Morante, Umberto Eco, Emilio Cecchi, Mario Tobino et Vittorio Sereni, un ensemble d'auteurs femmes et leurs publications de la dernière décennie -, en passant, pour la Renaissance, par des études consacrées au Roland Furieux de l'Arioste, à la représentation poétique de la bataille dans un corpus de poèmes des XVe et XVIe siècles et au mythe de Lépante dans des écrits vénitiens du XVIe siècle, en passant encore, plus près de nous, par Giacomo Leopardi, Ippolito Nievo et Alessandro Manzoni.
ISBN 978-2-86272-207-8
Format 16x24 cm – 320 pages
Prix 22,87 €
Disponible par correspondance
Aspects du roman italien aux XIXᵉ et XXᵉ siècles
Denise Alexandre (dir.)
Cet ouvrage prend en examen quelques romans italiens publiés entre 1802 et 1998, en privilégiant les confrontations entre les œuvres et entre les auteurs. On y trouvera donc des éclairages nouveaux sur des romans majeurs du XIXe et du XXe siècles. Il y est beaucoup question, tout au long de ce livre, des rapports entre la réalité – sociale, historique, politique, psychologique – et la fiction romanesque.
ISBN 978-2-86272-187-3
Format 16x24 cm – 228 pages
Prix 22,87 €
Disponible par correspondance
Mapping the selfSpace, Identity and Discourse in British Auto/Biography
Frédéric Regard (dir.)
© PUSE, 2003.Une étude historique des conceptions du sujet, tel qu’il se dessine dans la tradition biographique et autobiographique britannique, du XVIIe au XXe siècles. L’accent est mis plus particulièrement sur le rapport à l’espace : comment le sujet anglais s’est-il lui-même situé dans une géographie (autobiographie), et comment ce sujet a-t-il été conçu au travers d’une topique (biographie) ? Les auteurs, des experts de réputation internationale (France, États-Unis, Canada, Grande-Bretagne, Australie, Pays Bas, Hong-Kong, etc.), s’attachent ainsi à réévaluer des textes classiques (Margaret Cavendish, John Aubrey, Samuel Johnson, Virginia Woolf, Peter Ackroyd), mais aussi des textes peu connus du grand public, voire oubliés (Charlotte Charke, Harry Carter, Lucy Hutchinson, Caroline Steedman, Lorna Sage).
ISBN 978-2-86272-269-6
Format 13,5x22 cm – 400 pages
Prix 23 €
Disponible par correspondance
Une histoire de la « fonction-auteur » est-elle possible ?
Nicole Jacques-Lefèvre et Frédéric Regard (dir.)
À partir des travaux de Michel Foucault et de leur postérité, les participants (littéraires, historiens et philosophes) de ce colloque s'interrogent sur l'existence problématique et les caractéristiques essentielles de la « fonction-auteur » dans les différents types de discours. L'approche est à la fois synchronique (les différentes fonctions de l'auteur) et diachronique (évolution de la « fonction-auteur »), interne (les signes textuels de l'auteur) et externe (public, institutions, société).
ISBN 978-2-86272-209-2
Format 13,5x22 cm – 292 pages
Prix 18,29 €
Disponible en librairies ou par correspondance
L’Autobiographie littéraire en Angleterre (XVIIᵉ-XXᵉ siècles) Géographie de soi
Frédéric Regard (dir.)
Le savoir de soi ne dépendrait-il pas d’un savoir géographique ? Sur les traces de philosophes comme Michel Foucault, Gilles Deleuze ou Michel de Certeau, mais aussi en explorant des voies ouvertes par des géographes « postmodernes » comme Henri Lefebvre ou Edward Soja, on a voulu chercher ici non l’origine du sujet autobiographique, mais son tracé, ses cheminements, ses frontières, ses parages, ses territoires. On a voulu dessiner une histoire de ces cartes « utopiques » du soi autobiographique : non pas l'essence du sujet, donc, mais ses plans d'immanence, ses espaces, ses contours, et donc aussi ses figures.
De Margaret Cavendish et David Hume à Doris Lessing et Janet Frame, en passant par Fielding, Wordsworth, Margaret Oliphant, le cardinal Newman, Robert Graves, Leonard Woolf, Jean Rhys ou encore Sean O'Faolain, le soi de l'auteur se met en palce, conjuguant topologie et tropologie, produisant le « je » dans une inscription géographique.
ISBN 978-2-86272-186-6
Format 13,5x22 cm – 288 pages
Prix 22,87 €
Disponible par correspondance
La Biographie littéraire en Angleterre (XVIIᵉ-XXᵉ siècles) Configurations, reconfigurations du soi artistique
Frédéric Regard (dir.)
De la biographie de John Donne par Izaak Walton ou de celle de Samuel Johnson par James Boswell, jusqu’aux biographies postmodernes de Burgess, Ackroyd ou Motion, les auteurs se sont attachés à retracer ces configurations du soi artistique. Les enjeux sont multiples : la définition du sujet, la fonction « auteur », la différence sexuelle, l’éthique de la poétique sont notamment de ceux qui ont motivé cette recherche.
ISBN 978-2-86272-157-6
Format 13,5x22 cm – 280 pages
Prix 18,29 €
Disponible par correspondance
L’auctorialité à travers les mises en scène de l’auteur et de l’artiste dans le monde germaniqueAutorschaft in den Inszenierungen des Autors und des Künstlers im deutschsprachigen Raum
Jean-Pierre Chassagne (dir.)
© PUSE, 2016.La notion d’auctorialité est envisagée en relation avec les stratégies de construction de l’image de l’auteur, au fil des siècles où s’offrent au créateur des possibilités innombrables de composer son image auctoriale dans le champ littéraire ou artistique.
Ce livre se concentre sur la mise en scène de l’auteur dans une œuvre de fiction, ou sur le processus de fictionnalisation de sa vie réelle. Puis aux stratégies d’élaboration de l’image auctoriale aussi bien par l’auteur lui-même que par et dans les médias. Il questionne l’autorité, ainsi que sa remise en question par des auteurs en rupture avec les stratégies de commercialisation de leur œuvre. Enfin il observe le comportement de l’auteur dans le jeu intertextuel qui contribue à l’émergence d’une figure auctoriale protéiforme dont il devient malaisé d’identifier les différents visages.
Qu’il le veuille ou non, l’auteur s’autorise un supplément de création destiné à un public. Or toute communication implique un échange entre un destinataire et son récepteur et il apparaît vain de vouloir se passer de l’un comme de l’autre.
ISBN 978-2-86272-692-2
Format numérique – 295 pages
Prix 10 €
Epub disponible ici
Étrangeté des formes, formes de l’étrangetéFremdheit der Formen, Formen der Fremdheit
Blandine Chapuis et Jean-Pierre Chassagne (dir.)
© PUSE, 2013.« L'étrangeté est le condiment nécessaire de toute beauté. » (Baudelaire) Le présent ouvrage se place sous l’égide de cette célèbre formule baudelairienne, qui pose l’étrangeté et ses composantes comme fondements d’une esthétique en décalage nécessaire et salutaire par rapport à la morne banalité de la norme.
ISBN 978-2-86272-629-8
Format 16x24 cm – 328 pages
Prix 35 €
Disponible en librairies ou par correspondance
Construction de l’identité dans la rencontre des cultures chez les auteurs d’expression allemandeII. Le voyage immobile/Die Bewegungslose Reise
Patricia Desroches-Viallet (dir.)
Ce nouveau volume se propose de poursuivre la réflexion sur la « construction de l’identité dans la rencontre des cultures chez les auteurs d’expression allemande », en étudiant les possibilités de (dé)construction identitaire offertes non à ceux qui font l’expérience d’ « être ailleurs » mais à ces « voyageurs » tenus à l’arrêt, pour qui tout déplacement effectif devient impossible. Un voyage immobile donc, choisi comme objet d’étude par des enseignants-chercheurs français et allemands et décliné en quatre volets complémentaires : le voyage intériorisé, le voyage parlé, le voyage sédentarisé et le voyage médiatisé — autant de facettes illustrant, chacune à leur manière, la nécessaire médiation du langage comme « réel » véhicule du voyage immobile...
ISBN 978-2-86272-522-2
Format 16x24 cm – 320 pages
Prix 30 €
Disponible par correspondance
Construction de l’identité dans la rencontre des cultures chez les auteurs d’expression allemandeI. Être ailleurs
Patricia Desroches-Viallet et Geoffroy Rémi (dir.)
Comment peut-on être (soi-même), exister... ailleurs ? Premier volet d’une réflexion consacrée à la construction de l’identité dans la rencontre des cultures chez les auteurs d’expression allemande par le biais du voyage, cet ouvrage explore la « révolution intérieure » que connaît le sujet – écrivain, mais aussi peintre, musicien (A. Schoenberg) ou cinéaste (W. Wenders) – lorsque, pour diverses raisons, il se retrouve « ailleurs ».
C’est d’abord l’irrésistible attrait de l’Italie et de l’Orient. Pour de nombreux artistes, ces deux pôles apparaissent très tôt comme de puissants modèles de formation identitaire. Pour l’Italie, on pense à Goethe ou encore à Heine, mais les peintres « nazaréens » prirent également le chemin de Rome... Quant à l’appel de l’Orient, il fut à l’origine de pèlerinages, de conversions radicales, mais aussi d’errances identitaires révélatrices d’une déconstruction progressive du moi.
Se présentent ensuite d’autres facettes du voyage, comme celles de l’émigration ou de l’exil, qui posent toujours la question de l’identité du sujet, re- ou déconstruite selon les parcours individuels. Volontaire ou contraint, le voyage peut faire l’objet de mises en scènes dans l’œuvre d’art elle-même, qui témoigne parfois de la difficulté, voire de l’impuissance du sujet à sortir de soi, quand il ne devient pas presque impossible de sortir « tout court » comme dans l’ex-RDA (en direction de l’ouest). En résultent d’acrobatiques « voyages dans la tête » ou voyages « immobiles », thème qui fera l’objet du prochain volume, et qui trouve ici une belle entrée en matière dans un entretien avec le poète Claude Vigée ; il y reprend de manière très personnelle les grandes lignes de force de cet ouvrage et livre quelques clés d’un parcours de vie singulier.
ISBN 978-2-86272-431-7
Format 16x24 cm – 280 pages
Prix 35 €
Disponible par correspondance
Écritures de la Révolution dans les pays de langue allemande
Patricia Desroches-Viallet et Geoffroy Rémi (dir.)
Comment la révolution s’écrit-elle, traditionnellement et encore actuellement, dans les pays de langue allemande ? Peut-on parler d’une spécificité germanique de la « révolution » ? Et la notion de révolution n’est-elle pas parfois, dans ces pays plus qu’ailleurs peut-être, mise au service d’un discours qui la combat ou la pervertit ? Quelles révolutions de l'écriture accompagnent, le cas échéant, ces écritures de la révolution (ou de la contre-révolution) ? « Écritures » s'entend d'ailleurs ici dans un sens très large, incluant toutes formes littéraires (prose, théâtre, poésie...), philosophiques ou journalistiques, mais également le cabaret satirique, le pamphlet ou le tract, ainsi que les écritures musicale et picturale.
C'est dans cette perspective scientifique qu'une vingtaine de chercheurs, germanistes pour la plupart, mais aussi spécialistes de musicologie ou de psychanalyse, interrogent les productions « révolutionnaires » qui se sont succédé depuis près de 500 ans : grands écrits réformateurs de Luther, écrits, musiques et peintures en écho à la Révolution française de 1789, textes en prose ou en vers préparant ou accompagnant les révolutions allemandes de 1848 et de 1919, « révolution conservatrice » allemande du début du XXe siècle, enfin écritures critiques et satiriques nées dans l'ex-RDA et après la chute du mur de Berlin en 1989.
ISBN 978-2-86272-262-7
Format 16x24 cm – 362 pages
Prix 23 €
Disponible par correspondance
Le Père comme figure d’autorité
Raphaèle Dumont et Gilles Del Vecchio (dir.)
© PUSE, 2014.Notre approche résolument concrète invite à considérer la fonction et les responsabilités du père au sein de la famille. La notion même de paternité qui apparaît dès l’époque néolithique précède l’organisation de ce que nous appelons la famille. Le modèle patriarcal, qui s’est imposé en Occident a fait de l’image du père une figure d’autorité. Il ressort de cette approche que la fonction du père ne peut être envisagée qu’au sein d’une entité familiale ou d’un groupe se substituant à cette dernière. Dans cette perspective, notre réflexion s’organise autour de deux axes : l’autorité du père au sein de la famille et les mécanismes de substitution de la figure paternelle et autour de trois périodes : le Siècle d’Or, le XVIIIe siècle et l’époque contemporaine... La littérature, la peinture, les productions filmiques sont tour à tour abordées.
ISBN 978-2-86272-653-3
Format 16x24 cm – 382 pages
Prix 35 €
Disponible par correspondance
Le Masque : une « inquiétante étrangeté »
Philippe Meunier et Edgard Samper (dir.)
© PUSE, 2013.Ce volume est le fruit de plusieurs séminaires et d'un colloque international qui a eu lieu en 2010, à l'Université Jean-Monnet de Saint-Étienne, dans le cadre du Centre de Recherches CELEC (groupe hispanique GRIAS).
Selon différentes méthodes d'approche et de définitions, les auteurs ont réfléchi autour de trois axes principaux : le masque comme objet de métamorphoses et comme une forme de stratégie de dissimulation ; dans un deuxième temps, et de façon apparemment paradoxale, le masque comme transparence possible, comme révélateur d'une vérité profonde ; enfin, le dernier axe, au-delà d'une logique binaire déjà entrevue, se propose d'analyser le masque comme découvreur de réalités plurielles et parfois inquiétantes.
Cependant la composition du volume ne suit pas très exactement cette analyse structurante car, dans toutes les œuvres littéraires et artistiques étudiées, on retrouve de façon indissoluble ces trois axes. L'architecture est donc volontairement générique : la poésie, les arts visuels, le théâtre et la prose.
ISBN 978-2-86272-649-6
Format numérique 495 pages
Prix 22 €
Epub disponible ici
De la caduca edad cansadaDiscursos y representaciones de la vejez en la España de los siglos XVI y XVII
Nathalie Dartai-Maranzana (dir.)
L’ouvrage aborde la question de la vieillesse dans l’Espagne classique tant d’un point du vue littéraire que socio-historique et iconographique.
Le premier chapitre analyse le discours médical et scientifique en vigueur aux XVIe et XVIIe siècles ainsi que sa concrétisation dans les illustrations anatomiques et les représentations picturales de corps humains âgés. Le deuxième chapitre porte sur la conception de la vieillesse dans l’œuvre de deux humanistes : Cristóbal de Castillejo et Sebastián de Covarrubias. La troisième partie étudie les représentations mentales et littéraires de la vieille femme. Le quatrième chapitre considère la situation de l’homme puissant en âge de se retirer, tant dans les traités militaires que dans les œuvres cervantines ou le théâtre de Tirso de Molina. Enfin, la dernière partie évoque différentes facettes de la méditation métaphysique sur la condition mortelle de l’homme.
ISBN 978-2-86272-583-3
Format 16x24 cm – 360 pages
Prix 25 €
Disponible en librairies ou par correspondance
Comprendre Cómo ha de ser el privado de Francisco de Quevedo
Rafaèle Audoubert, Gilles Del Vecchio et Morgane Kappès-Le Moing (dir.)
© PUSE, 2011.Cómo ha de ser el privado est une œuvre complexe, et la question des validos dans l’Espagne du XVIIe siècle ne l’est pas moins. Comprendre Cómo ha de ser el privado se propose de faciliter la lecture de cette pièce, en mettant à la disposition de tous les conclusions de plusieurs chercheurs, présentées à un public restreint lors d’une journée d’étude. Ce livre propose une approche littérale du texte, mais aussi une mise en perspective, en établissant des liens avec d’autres époques et d’autres œuvres. Comprendre Cómo ha de ser el privado a également pour but de définir, à travers cette œuvre, ce qu’est un privado ou un valido. Ce livre s’adresse tout particulièrement à ceux qui voudraient préparer les concours d’enseignement de l’espagnol en travaillant la question des validos de manière méthodique et pertinente. Il s’adresse aussi à tous ceux qui s’intéressent à cette pièce jusque-là mal connue de Quevedo, et à quiconque souhaite découvrir dans ce grand écrivain un homme de théâtre étonnant. Comprendre Cómo ha de ser el privado a été conçu comme un outil permettant une lecture nouvelle, fructueuse et critique de cette pièce de théâtre.
ISBN 978-2-86272-570-3
Format 16x24 cm – 160 pages
Prix 24 €
Disponible par correspondance
De l’Espagne orientale aux représentations ibériques et ibéro-américaines de l’exotisme
Philippe Meunier (dir.)
© PUSE, 2010.Trois chapitres ou trois « degrés d’étrangeté » pour tester la matière exotique, celle d’une Espagne « orientale » appréhendée par les poètes du Romancero Nuevo ou les voyageurs français et anglais ; celle du Septentrion, du Nouveau Monde ou, encore et toujours, de cet Orient géographique et imaginaire, des rives africaines de la Méditerranée aux Indes orientales et au Japon : Prétextes exotiques, ou comment interroger les premières occurrences du signifiant exótico dans la langue espagnole du XVIIe se résout en un défi lancé à la norme, à la décence et à la raison, lequel trouve à s’épanouir dans la folle spirale descriptive de la « matière de Grenade » ou dans la dimension et la fonction allégoriques d’une écriture romanesque expérimentale.
Du récit de voyage à sa mise en fiction montre que l’exotisme hispanique naît bien avant le succès de « l’Espagne romantique », et que tout journal de bord ou documentaire induit sa propre fictionnalisation où l’exotisme devient bien souvent « un éloge dans la méconnaissance ».
Fascinations orientales tant il est vrai qu’écrivains ibériques et hispanoaméricains créent eux aussi leur Orient comme promesse de toutes les nostalgies ; une expérience de l’Orient où l’assimilation du Divers malgré les tentations ou les risques de l’estampe à jamais figée, reste possible.
ISBN 978-2-86272-549-9
Format 16x24 cm – 280 pages
Prix 23 €
Disponible par correspondance
Stratégies de l’encuentro et du desencuentro dans les textes hispaniques
Philippe Meunier et Jacques Soubeyroux (dir.)
Loin d’être un motif banal, la rencontre – encuentro en espagnol – ne peut être réduit à sa dimension anecdotique puisqu’elle travaille en profondeur n’importe quelle matière textuelle pour s’instituer en véritable programme narratif. D’une énorme « rentabilité », elle est la promesse de tous les rebondissements possibles et imaginables inhérents aux actions romanesques et dramatiques, promesse d’autres rencontres mises en abyme aussi dans le texte poétique. Si la rencontre est le catalyseur des récits de vie, alors nul doute qu’il s’agit là de l’embryon de toutes les écritures.
La spécificité hispanique de ce motif est assurée par la spécialité étymologique toujours en vigueur du signifiant « encuentro » : celle du choc des armes et des corps qui disent la violence sous-jacente de l’affrontement avec soi-même et les autres. C’est cette même violence qui est à l’œuvre dans le ratage de la rencontre qui devient « desencuentro » et dit la solitude ontologique du sujet.
ISBN 978-2-86272-480-5
Format 16x24 cm – 384 pages
Prix 24 €
Disponible par correspondance
La Représentation de l’autre dans le Don Quichotte de Cervantès
Philippe Meunier (dir.)
Fait de rencontres successives, le Don Quichotte met constamment à l’épreuve les concepts d’identité et d’altérité. La confrontation avec l’autre est l’expérience d’une radicale étrangeté ou au contraire permet de s’éveiller à la conscience de soi dans le regard d’autrui.
L’ouvrage propose d’aborder l’altérité selon trois modalités ou trois axes d’approche :
1 - L’altérité en tant que folie de don Quichotte et inscrite dans le toponyme qui lui sert de titre chevaleresque : Mancha qui dit étymologiquement l’espace différencié.
2 - L’altérité comme la relation de don Quichotte aux autres : de la « matrice » constituée par la rencontre avec les marchands tolédans (Partie 1) à celle avec un autre caballero nommé Roque Guinart (Partie 2).
3 - L’altérité emblématisée par les personnages des récits secondaires : l’autre féminin et le couple des deux amis : Cardenio-Fernando/Anselmo-Lotario.
ISBN 978-2-86272-437-9
Format 16x24 cm – 112 pages
Prix 22 €
Disponible par correspondance
L’Oreille, la voix et l’écriture dans quelques textes du Siècle d’Or
Philippe Meunier
L'ouvrage s'organise autour de 4 exemples – qui en constituent la table des matières – Tirés de 2 épisodes de 2 romans cervantins, Don Quichotte et le Persilès, et de 2 pièces de théâtre, Le meilleur alcade est le roi de Lope de Vega et L'Abuseur de Séville attribué à Tirso de Molina, pour démontrer à partir du bisyllabe ANAque loin de tout arbitraire, un ordre phono-sémantique, onomastique, thématique, rhétorique et symbolique régit l'écriture de chaque écrivain.
ISBN 978-2-86272-355-6
Format 16x24 cm – 244 pages
Prix 25 €
Disponible par correspondance
Rencontres et construction des identitésEspagne et Amérique Latine
Jacques Soubeyroux (dir.)
Axé autour de la question très actuelle des métissages, cet ouvrage prétend montrer comment l'identité espagnole et hispano-américaine s'est construite au cours de l'histoire à travers des rencontres avec d'autres peuples, d'autres cultures. Mêlant histoire politique, histoire sociale, histoire de la littérature et histoire de l'art et privilégiant les approches intertextuelles et intericoniques, il comprend quatorze contributions dues à d'éminents spécialistes internationalement reconnus et une interview du peintre péruvien Herman Braun Vega qui commente six de ses tableaux les plus récents, emblématiques de la notion d'intericonicité et de la rencontre entre cultures européenne et latino-américaine.
ISBN 978-2-86272-338-9
Format 16x24 cm – 304 pages
Prix 28 €
Disponible en librairies ou par correspondance
Le Moi et l’espace Autobiographie et autofiction dans les littératures d’Espagne et d’Amérique latine
Jacques Soubeyroux (dir.)
Trente spécialistes des littératures espagnoles et hispano-américaines ont accepté d'aborder de façon résolument nouvelle la littérature à la première personne, sous sa forme autobiographique ou autofictionnelle, en interrogeant à partir de bases philosophiques différentes de celles qui avaient été utilisées jusqu'ici les relations que le Moi entretient avec l'espace, tant au niveau du monde dans lequel évolue l'actant sujet qu'à celui de la narration elle-même.
Le résultat est un ensemble de contributions stimulantes, associant réflexion théorique et analyse sur les pratiques d'écriture des plus grands écrivains espagnols (de Lope de Vega à Muñoz Molina) et hispano-américains (Borges, Cortázar), surtout romanciers, mais également poètes (Juan Ramón Jiménez, Octavio Paz) et dramaturges.
Deux des plus grands auteurs espagnols contemporains, le romancier Luis Goytisolo et le poète Jaime Siles, apportent leur contribution à cette réflexion collective avec quelques extraits commentés de leurs derniers écrits.
ISBN 978-2-86272-274-0
Format 16x24 cm – 464 pages
Prix 28 €
Disponible en librairies ou par correspondance
Le Portrait dans les littératures et les arts d’Espagne et d’Amérique latine
Jacques Soubeyroux (dir.)
Omniprésent à toutes les époques et dans de nombreux genres différents, le portrait a été rarement étudié en tant qu'objet dans les littératures et les arts d'Espagne et d'Amérique latine. Les douze contributions réunies dans ce volume, dues à des hispanistes spécialistes des œuvres analysées, s'efforcent de combler cette lacune et de caractériser les procédés et les fonctions du portrait depuis les tableaux de Cour de Vélasquez et les grandes œuvres du Siècle d'Or (Cervantes, Tirso de Molina) jusqu'au roman (Carlos Fuentes, Cela, Mendoza, Lucía Etxebarría), à la poésie, à la presse, à la photographie et au cinéma actuel (Almodóvar). L'ouvrage offre ainsi une grande richesse de perspectives et ouvre de multiples pistes de réflexion et de recherche.
ISBN 978-2-86272-239-9
Format 16x24 cm – 266 pages
Prix 23 €
Disponible par correspondance
La Biographie dans le monde hispanique (XVIᵉ-XXᵉ siècles)
Jacques Soubeyroux (dir.)
La mode que connaît actuellement, en Espagne comme en France, la biographie, sous des formes multiples, oblige à s’interroger sur les origines, le développement et les orientations nouvelles du genre. Les neuf travaux réunis dans ce volume s’attachent à en analyser deux modalités particulièrement importantes dans le monde hispanique :
- l’hagiographie, examinée de la Contre-Réforme (la première biographie de Saint-Ignace de Loyola), et du théâtre du Siècle d’or (« comedias de santos » de Lope de Vega et Tirso de Molina) jusqu’à l’époque des Lumières ;
- la biographie de personnages historiques, de Christophe Colomb à Franco, étudié dans son évolution historique, dans ses formes textuelles (oraison funèbre, essai) et cinématographiques, et dans ses orientations actuelles illustrées par les contributions et les réflexions de deux historiens auteurs de biographies récentes, l’un français Bartololomé Bennassar, l’autre espagnol José Gómez Urdáñez.
ISBN 978-2-86272-198-9
Format 16x24 cm – 208 pages
Prix 18,29 €
Disponible par correspondance
Histoire et FabulationEspagne et Amérique latine (XIXe et XXe siècles)
Jacques Soubeyroux (dir.)
Où commence la fabulation considéré généralement comme le propre de la littérature ? Trouve-t-elle sa source directement dans les événements historiques, ou existe-t-il des médiations qui constituent déjà un premier niveau de fabulation ? Comment se développe le processus de fabulation qui aboutira à la production du texte ? Comment la conjoncture historique du moment de l'écriture intervient-elle dans la reconstruction du passé ? C'est à ces questions que tentent de répondre les quatorze contributions réunies dans ce volume à partir d’exemples empruntés au roman, au théâtre, à la poésie, à la presse et au cinéma d'Espagne et d'Amérique latine des XIXe et XXe siècles.
ISBN 978-2-86272-183-5
Format 16x24 cm – 304 pages
Prix 22,87 €
Disponible par correspondance
Le Voyage dans le monde ibérique et ibéro-américain
Philippe Meunier et Jacques Soubeyroux (dir.)
Le thème du voyage est abordé ici à trois niveaux : historique (de la conquête de l'Amérique au milieu du XXe siècle), littéraire (fonction du voyage dans la littérature de fiction du Moyen Âge à nos jours), iconographique (images du voyage dans la photographie et au cinéma).
ISBN 978-2-86272-172-9
Format 16x24 cm – 472 pages
Prix 22,87 €
Disponible par correspondance
Le Geste et sa représentation
Jacques Soubeyroux (dir.)
À partir d’une réflexion épistémologique et méthodologique sur la mimogestualité et sa variation socio-culturelle, ce volume rassemble sept études portant sur la littérature et les arts d’Espagne, tendant à montrer le statut et les différents niveaux de signification du geste, non seulement dans la peinture (Les Ménines de Vélasquez), la gravure (Les Caprices de Goya) et le cinéma contemporain (El verdugo de Garcia Berlanga et Fanny Pelopaja de Vicente Aranda.), mais aussi dans la littérature : prose et théâtre du Siècle d’or (Cervantès, Tirso de Molina), théâtre des XIXe et XXe siècles (Echegaray, Valle Inclan), et poésie contemporaine (Romancero de la défensa de Madrid).
ISBN 978-2-86272-140-8
Format 16x24 cm – 204 pages
Prix 15,24 €
Disponible par correspondance
L’Espagne du XVIIIᵉ siècle Économie, société, idéologie, culture
Jacques Soubeyroux (dir.)
Les contributions réunies dans ce volume s’organisent en deux volets :
– un volet économique et social, portant sur le développement de l’agriculture (progrès scientifiques, mécanismes économiques, production) et les relations entre villes et campagnes (urbanisation, émergence d’une bourgeoisie, pauvreté, assistance et éducation), analysé en grande partie à travers la perspective offerte par les traités de Jovellanos et Olavide, et les articles du Semanario de agricultura y artes ;
– un volet idéologique et culturel, centré autour du texte de Cadalso Cartas Marruecas, étudié dans ses rapports avec l’Histoire et avec la société de son temps.
Ces travaux, signés par quelques-uns des meilleurs spécialistes espagnols et français du Siècle des Lumières, ouvrent de nombreuses perspectives qui renouvelle (...?)
Ce volume est le septième publié dans la collection des Cahiers du Groupe de Recheches Ibériques et Ibéro-américaines de l’Université de Saint-Etienne, sous la direction de Jacques Soubeyroux. Il fait suite à l’ouvrage de Marc Marti, Ville et campagne dans l’Espagne des Lumières (1746-1808), publié dans la même collection en janvier 1997.
ISBN 978-2-86272-119-4
Format 16x24 cm – 260 pages
Prix 22,87 €
Disponible par correspondance
Mouvement, Progrès, Périodisation
Jacques Soubeyroux (dir.)
Progrès et périodisation sont deux notions-clés en histoire des idées et en histoire littéraire. Les neuf études réunies dans ce volume analysent l’émergence du concept de progrès et ses différents d’application du XVIe siècle à nos jours en Espagne et en Amérique latine : l’éducation, le discours politique, la prédilection, la fiction littéraire.
Le problème de la périodisation est abordé à travers une remise en cause de l’outil des « générations », et à travers l’exemple d’un mouvement contemporain original, la « movida » madrilène des années (... ?)
ISBN 978-2-86272-115-6
Format 16x24 cm – 216 pages
Prix 16,77 €
Disponible par correspondance
Ville et campagne dans l’Espagne des Lumières (1746-1808)
Marc Marti
Ce travail part de l’hypothèse que, si dans la seconde partie du XVIIIe siècle l’éloge de la campagne sous toutes ses formes revient au goût du jour, si l’on s’intéresse de si près à l’agronomie et aux doctrines économiques mettant en valeur l’agriculture, si les Sociétés Économiques connaissent au départ un tel engouement, ce n’est certainement pas l’effet d’une simple mode littéraire ou d’une mystérieuse influence française. C’est avant tout la réalité historique, économique et sociale qui pèse de tout son poids, déterminant les formes de la pensée, que ce soient les nouvelles institutions ou les textes économiques et littéraires (poésie, théâtre, roman).
Dans cette perspective, le contenu des textes et les réponses apportées aux problèmes socio-économiques expriment les valeurs et le point de vue propres des Lumières espagnoles. Un groupe dont l’idéologie – et non la culture – est cependant loin d’être homogène et dont les contradictions, celles d’une réforme sans changement, s’expriment pleinement dans les réflexions économiques et la création littéraire.
ISBN 978-2-86272-105-7
Format 16x24 cm – 334 pages
Prix 21,34 €
Disponible par correspondance
Poétique du déplacement
Jacques Soubeyroux (dir.)
Comme l'ont montré les travaux de Propp, le déplacement est une des fonctions essentielles du récit. Les douze études réunies dans ce volume, qui portent sur les littératures espagnole et hispano-américaine du Moyen Âge au XXe siècle (roman, conte, autobiographie, journal de voyage, poésie), mais aussi sur le cinéma d'Almodóvar et les tableaux de Miró et Barceló, s'efforcent d'analyser les différentes formes de déplacement, les modalités de leur inscription au sein des œuvres et de dégager leur signification.
ISBN 978-2-86272-101-9
Format 16x24 cm – 268 pages
Prix 21,34 €
Disponible par correspondance
Mouvement et DiscontinuitéHommage au professeur A. Gutierrez
Jacques Soubeyroux (dir.)
Les dix études réunies dans ce volume (dont deux en langue espagnole) explorent différentes approches méthodologiques de la notion de mouvement à partir de perspectives historiques, philosophiques, narratologiques, sémantiques, sémiotiques, symboliques et elles proposent des applications à plusieurs textes romanesques de Galdós, Sánchez Ferlosio, Muñoz Molina et García Marquez, mais aussi à El Libro de Buen Amor, au théâtre de Tirso de Molina et de García Lorca, aux nouvelles du XVIIe siècle, à la poésie espagnole contemporaine, ou encore à l'histoire du XVIIIe siècle. Ce dossier scientifique est complété par deux textes dans lesquels Antonio Muñoz Molina parle de son roman Beatus IIIe et par la traduction de la Soledad segunda de Góngora.
ISBN 978-2-86272-083-8
Format 16x24 cm – 292 pages
Prix 18,29 €
Disponible par correspondance
Lieux ditsRecherches sur l’espace dans les textes ibériques (XVIe-XXe siècles)
Jacques Soubeyroux (dir.)
Les huit études ici réunies s’organisent autour d’un même concept, celui d’espace, analysé dans des textes appartenant à des genres (roman, théâtre, récit de voyage, prédication), époques (du XVIe au XXe siècle) et pays (Espagne, Argentine, Uruguay, Paraguay, France) différents, selon des approches méthodologiques elles aussi diverses. C’est dire que les auteurs n’ont pas cherché à adopter une grille de lecture unique qui, sous prétexte de cohérence, aurait pu conduire à un schéma réducteur. Ils ont au contraire fait le pari de la diversité, pour faire mieux apparaître par contraste les fonctions, les niveaux de signification et les enjeux du concept d’espace.
ISBN 978-2-86272-037-1
Format 16x24 cm – 204 pages
Prix 13,72 €
Disponible par correspondance
Livres épuisés
- Historia social y literatura, Familia y clases populares en España (siglos XVIII-XIX) - Volumen 1
Roberto Fernández et Jacques Soubeyroux (dir.) – 2001
ISBN 2-86272-234-0
328 pages - Lire l’espace
Jacques Soubeyroux (dir.) – 1994
ISBN 978-2-86272-059-3
260 pages